Les dates sont issues de deux livres: "Le RER, le réseau francilien", dans la collection "transports parisiens", publié par la RATP, et "La saga du RER" de Christian Gérondeau, publié aux presses des Ponts et Chaussées.
En 1969, lors de
l'ouverture du , le RER s'appelait "Métro express régional" et était inclus dans le mode métro, comme la ligne de Sceaux (
, qui deviendra le
) .
Ce n'est qu'en 1977, lors de la création du nœud de Châtelet-Les Halles
que l'appelation "Réseau Express Régional" et le macaron "RER" firent
leur apparition, avec la signalétique conçue par Roger Tallon. La nomenclature des lignes était prévue à
l'origine pour être numérique (Le
aurait dû
s'appeller ligne 1 ; le
ligne 2, etc...), mais en raison d'un risque de confusion possible avec les lignes de métro, la RATP
décidera, en 1977, d'adopter la nomenclature alphabétique toujours en
vigueur aujourd'hui. Le projet du RER remonte en fait à la fin du
19ème siècle et à l'entre-deux guerres :
Le schéma directeur de 1965, le premier à définir les bases
du RER tel que nous le connaissons aujourd'hui, ne sera, lui, appliqué en partie,
car il prévoyait la création de plus de 50 km de voies nouvelles, ce que la
SNCF et l'état trouvèrent trop onéreux à réaliser (C.f. le paragraphe sur les
dessertes abandonnées). Le schéma directeur actuel prévoit l'achèvement du projet
EOLE par le raccordement du au réseau Saint-Lazare et le prolongement
de la ligne jusqu'à Mantes la Jolie, Versailles Rive Droite, et Saint Nom la
Bretèche.
01/08/1964 |
|
Luxembourg |
14/12/1969 |
|
Nation |
21/02/1970 |
|
Charles de Gaulle Etoile |
23/11/1971 |
|
Charles de Gaulle Etoile |
01/10/1972 |
|
La Défense
|
01/10/1973 |
|
Ouverture de la gare de Nanterre-Préfecture |
05/1976 |
|
Ouverture de
Paris-Nord
Ouverture de la gare d’Achères-Ville |
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09/12/1977 |
|
Auber |
09/12/1977 |
|
Luxembourg C’est à partir de ce moment là que les |
31/03/1979 |
|
Nanterre-Cergy : Ouverture, mais les trains en provenance de Cergy sont terminus à Nanterre Université (pas encore d’interconnexion avec la RATP) |
30/09/1979 |
|
Jonction entre Invalides et Musée d’Orsay et
ouverture du tronçon Versailles-Rive Gauche |
05/1980 |
|
Création
de la desserte St Quentin en Yvelines |
19/12/1980 |
|
Noisy le Grand Mont d’Est |
09/1981 |
|
Ouverture de la demi gare est de Gare du Nord |
10/12/1981 |
|
Châtelet les Halles |
11/1982 |
|
Ouverture de la demi gare ouest de Gare du Nord |
01/1983 |
|
Ouverture de la gare de Parc des Expositions |
07/06/1983 |
|
Interconnexion totale avec le réseau SNCF Nord vers Roissy et Mitry-Claye (plus de changement de train en Gare du Nord) |
22/09/1987 |
|
Villiers le Bel |
17/02/1988 |
|
Ouverture
de la correspondance à St Michel-Notre Dame entre les |
29/05/1988 |
|
Ouverture du tronçon Nanterre Prefecture 1ère étape de la branche vers
Montigny-Beauchamp et Argenteuil (desserte VMI = Vallée de Montmorency |
12/1988 |
|
Ouverture du tronçon Ermont-Eaubonne |
29/05/1989 |
|
Ouverture de l’antenne de Poissy |
30/09/1990 |
|
Villiers le Bel |
29/11/1991 |
|
Ouverture de la gare de Porte de Clichy
(Correspondance |
01/04/1992 |
|
Torcy |
21/12/1992 |
|
Ouverture de la gare de Bussy Saint Georges
|
28/08/1994 |
|
Cergy st Christophe |
28/08/1994 |
|
Ouverture de la gare de Neuville Université |
13/11/1994 |
|
Prolongement d’ Aéroport CDG 1 à Aéroport CDG 2 TGV |
12/1994 |
|
Prolongement de Dourdan à Dourdan la Forêt |
24/09/1995 |
|
Interconnexion Châtelet les Halles |
05/07/1996 |
|
La navette entre Pont
Cardinet et Pereire-Levallois est remplacée par un bus, qui à l'origine effectuait uniquement la navette entre ces deux gares, et a, depuis, été développé afin de desservir d'autres arrêts, dont Porte d'Asnières |
12/1996 |
|
Intégration au |
25/01/1998 |
|
Fermeture de la gare de La Plaine Voyageurs, et ouverture 100 m plus loin de la gare de La Plaine-Stade de France, afin d’accueillir les spectateurs du mondial 1998 de football Dans la même optique que le |
|
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14/07/1999 |
|
Ouverture de la branche Haussmann St Lazare –
Chelles Gournay (Projet |
30/08/1999 |
|
Ouverture de la branche Haussmann St Lazare –
Villiers sur Marne |
28/08/2000 |
|
Prolongement de Montigny-Beauchamp jusqu’à Pontoise |
03/12/2000 |
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Fermeture de la station Boulevard Masséna et
ouverture de la station Bibliothèque François Mitterrand (Correspondance |
14/04/2001 |
|
Ouverture de la gare de Val d’Europe (Sérris-Montévrain) |
24/03/2002 |
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Ouverture de la gare de Saint-Ouen l’Aumône –
Liesse (également desservie par la ligne |
15/12/2003 |
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Prolongement à Tournan en Brie |
2004-2005 |
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Couverture partielle de la traversée de Vincennes |
26/08/2006 |
|
Le
tronçon Ermont-Eaubonne |
Décembre 2006 |
|
La
gare de Boulevard Victor est renommée Boulevard Victor |
Janvier 2010 |
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La
gare de Boulevard Victor - Pont du Garigliano est renommée Pont
du Garigliano |
Fevrier 2012 |
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La gare de Versailles-Rive Gauche devient Versailles Château Rive Gauche, afin de mettre fin à la confusion pour les touristes qui visitent le Château de Versailles. |
15 décembre 2013 |
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Ouverture de
la gare multimodale de Pompadour (Correspondance avec le
|
13 décembre 2015 |
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Ouverture
de la gare de Rosa Parks (anciennement Evangile-Aubervilliers ; gare
située à proximité de la Cité des Sciences et de l'Industrie, dans le
19ème arrondissement), et mise en correspondance avec les tramways
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11 décembre 2016 |
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Réorganisation
de la partie sud du |
10 décembre 2023 |
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Suite à la mise en service du |
5 mai 2024 |
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Ouverture partielle du prolongement vers l'ouest au-delà de la gare de Haussmann-St Lazare (Le prolongement jusqu'à Mantes la Jolie ne sera réalisé qu'en 2026, car les travaux ont pris du retard en raison du COVID). La ligne est prolongée provisoirement jusqu'à Nanterre-La Folie, et dans un premier temps, le nouveau tronçon n'est desservi qu'en heures creuses (En raison du rodage du nouveau matériel roulant RER NG). Les trains au départ ou à destination de Nanterre-La Folie sont origine/terminus en gare de Magenta ; les trains au départ ou à destination de Chelles-Gournay, Villiers sur Marne-Plessis Trévise, et Tournan continuent d'être origine/terminus à Haussmann-St Lazare. Ce prolongement dessert en outre Neuilly-Porte Maillot (Correspondance |
Mises en services futures : |
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Projets envisagés à plus long terme |
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Interconnexion du Prolongement
de la branche de Chelles-Gournay vers Meaux (Inscrit au SDRIF
de 2008) ; débranchement vers le Plant-Champigny (par la
Grande Ceinture ; branche prévue dans le projet EOLE initial
proposé dans les années 90. Ce projet semble à l'heure actuelle ne plus
être à l'ordre du jour, d'autant qu'il est prévu plusieurs projets de
lignes passant par Champigny sur Marne — notamment le Grand Paris
Express et le prolongement du |
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Branches Juvisy |
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Branches Dourdan/St Martin d'Étampes du |
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Mantes
la Jolie |
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Création
d'un accès permettant une correspondance directe entre la gare de
Magenta et la gare de l'Est (Le couloir de correspondance venant de Magenta aboutirait en fait à la station de métro Château-Landon Île de France Mobilités a également dans ses cartons un projet de prolongement de la branche Tournan jusqu'à Coulommiers ; projet qui figure au SDRIF 2013. Ce projet impliquerait une mise à deux fois du tronçon Tournan-Coulommiers, actuellement à voie unique avec des voies d'évitement pour permettre le croisement des trains en gares de Marles en Brie et Mortcerf, et la création d'une gare supplémentaire pour desservir la zone d'activités du Val-Bréon, entre Tournan et Marles en Brie. |
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Prolongement de la branche
Mitry-Claye jusqu'à la gare de Dammartin-Juilly-St Mard.
Ce projet est inscrit au SDRIF de 2008. A terme, le |
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Prolongement de la branche
Saint-Quentin en Yvelines jusqu'à la gare de Coignières.
Ce projet est inscrit au SDRIF de 2008. A terme, le
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Création d'une correspondance
entre les branches Marne la Vallée et Boissy Saint-Léger
du Prolongement de la branche Cergy jusqu'à Vauréal : ce projet, envisagé dès les années 90, aurait consisté à prolonger le |
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Doublement
du tunnel entre Gare du Nord et Châtelet |
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Débranchement
vers l’aéroport de Roissy. Ce projet, qui était initialement prévu au
contrat de plan 2000-2006, était conditionné au doublement du tunnel
entre Paris-Nord et Châtelet Création
d'une correspondance entre la ligne |
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Prolongement de Robinson vers Viry-Châtillon et Châtenay-Malabry. Ce projet était envisagé dans les années 1990, mais il semble aujourd'hui abandonné. |
Prévu également :
Tangentielles (projet « Lutèce ») :
Le
principe de ces tangentielles est de réutiliser largement les
infrastructures de la ligne de Grande Ceinture (Toutefois, pour le tram
, des voies dédiées ont été construites à côté des voies originelles
de la Grande Ceinture ; une configuration choisie en raison de la
circulation de trains de fret sur cette dernière). Les projets
originaux, définis dans les années 90, prévoyaient des liaisons
assurées par des trains classiques. Lorsque le STIF a été régionalisé
en 2006 (L'Etat s'est désengagé du Conseil d'Administration du STIF au
profit de la région Île de France), cette configuration a été
abandonnée au profit de dessertes de type tram-train, à l'instar du T4.
Dessertes abandonnées :
Le schéma directeur RER de 1965 prévoyait une connexion de la desserte
VMI non pas par la Petite Ceinture, mais par une section nouvelle desservant
Saint Lazare, les Invalides, Montparnasse et une nouvelle ligne passant par
Clamart, Igny, Saclay et aboutissant à Trappes via la ville nouvelle de Saint
Quentin en Yvelines. Il prévoyait également une cligne partant de Valmondois, puis rejoignant la gare
du Nord, la gare de Lyon, la gare d'Austerlitz, la place d'Italie et une ligne
nouvelle passant par Rungis, l'aéroport d'Orly, Savigny, et aboutissant à la
ville nouvelle d'Evry puis à celle de Sénart. Il était également prévu un
débranchement du vers Montesson. Ont été abandonnés également, l’extension
du
de Cergy à Vauréal, et de Marne La Vallée-Chessy à Coupvray puis Meaux.
La
liaison entre Cergy et La Défense devait initialement être assurée par
l'aérotrain de l'ingénieur Jean Bertin. L'aérotrain avait été testé sur
une ligne expérimentale de 15 km située au nord d'Orléans, au début des
années 70. Un contrat a été signé début 1974 et annulé trois mois plus
tard ; le ministre des transports de l'époque ayant décidé, en raison
de la crise pétrolière, de préférer une liaison de type RER assurée par
des trains électriques (Il est à noter que le choc
pétrolier de 1974 sera également à l'origine de l'abandon par la SNCF
de la traction thermique pour le TGV ; le prototype étant à l'origine
mû par une turbine à gaz, et le TGV PSE, inauguré en 1981, sera
finalement à traction électrique). Une liaison par aérotrain entre
Paris et l'aéroport de Roissy était également envisagée, et elle a elle
aussi été abandonnée en raison de la crise pétrolière.
D’autre
part, pour des raisons
de coût, et aussi en raison de l’encombrement du sous-sol parisien, la
suppression du goulot d’étranglement entre Gare-du Nord et Châtelet –
les
Halles par doublement du tunnel existant est sans cesse reportée par Île de France Mobilités.
Enfin, les différents projets de décongestion du des années
1987/88 prévoyaient entre autres une liaison Torcy
St-Lazare via les gares
Nord/Est, moyennant un raccordement (
RATP / banlieue Est SNCF) évitant
Val de Fontenay : il est dommage que cette idée, qui a étroitement inspiré
Eole, n'ait pas été reprise. En effet, cela aurait permis (permettrait, car il
n'est jamais trop tard !) aux usagers de la branche Marne-la-Vallée du
d'avoir un deuxième accès vers Paris sans changement à Val de Fontenay,
toujours dans le cadre du soulagement du
.
En
1986, la SNCF prévoyait une branche du (qui aurait du porter le numéro C9) vers Puteaux à partir
d'Issy-Plaine (Cette ligne était à l'époque exploitée avec des trains alimentés en 750V par un
troisième rail. La SNCF avait à l'époque envisagé d'équiper la ligne
d'un matériel roulant dénommé MI88 qui n'était autre qu'un MI79/MI84
modifié afin de pouvoir fonctionner avec une alimentation par
un troisième rail.) et une autre branche à partir de St Cyr vers
Noisy le Roi par la Grande Ceinture Ouest. Cette dernière aurait fait
l'objet d'une branche du
d'Achères-Ville à St Germain en Laye -
Grande Ceinture. Ces projets ne furent jamais réalisés. La ligne Issy-Puteaux a été transformée en tramway (tram T2, mis en service en 1997), et la Grande Ceinture Ouest, rouverte en 2004 entre St Germain en Laye
Grande Ceinture et Noisy le Roi (Intégrée à la ligne L), est finalement transformée en tram-train (Le tram T13, mis en service en juillet 2022).
Les
projets de lignes F et G du RER (ce qui explique que la nomenclature
des lignes Transilien commence à la lettre H) ont été abandonnés. Le , qui était envisagé dès la fin des années 80, aurait consisté à relier les gares Montparnasse et St Lazare
par un tunnel avec création de gares nouvelles à Invalides
(correspondance avec le
et les métros
) et Champs-Elysée -
Clémençeau (Correspondance avec les
). Elle
aurait relié Mantes la Jolie à Rambouillet en passant par
Argenteuil. Le
était un projet de ligne en rocade partant de Creil et desservant
Cergy, Poissy, St Germain en Laye, Versailles, Massy-Palaiseau, Juvisy,
et la ville nouvelle de Marne la Vallée. Cette ligne réutilisait en
quasi-totalité la Grande Ceinture de la SNCF.
Par motif d'économie
et de développement du réseau routier, le véritable RER, constitué d'axes
nouveaux, probablement confiés à la RATP, a été abandonné, et le RER s'est
contenté, après le trio d'opérations SceauxSaint Germain
Boissy, de
réutiliser le réseau SNCF par jonction des dessertes banlieues.
Le plan de nomenclature des lignes RER qui n'a jamais vu le jour :
En
1975, la RATP réfléchit à la nomenclature des lignes de RER, qui sera
mise en place à partir de 1977, lors de la mise en service du pôle
d'échange de Châtelet. Un premier projet de nomenclature est mis au
point, qui consiste à numéroter les lignes de RER de la même manière
que les lignes de métro. Les quatre premières lignes (,
,
) auraient ainsi été baptisées RER 1, RER 2, RER 3, RER 4. Les
couleurs retenues sont les mêmes que sur le plan de nomenclature
qui sera réellement utilisé dès 1977 (A noter que le choix de la
couleur bleue pour le
, qui était dénommé RER ligne 2 dans ce
projet, est lié au fait que cette ligne est la seule à desservir les
deux aéroports parisiens). Les groupes de branches seraient désignés
par des lettres : pour la ligne 1 (Actuel
), le groupe 1A
correspond aux branches Cergy, Poissy, et St Germain en Laye et le
groupe 2A aux branches MLV Chessy et Boissy St Léger ; pour la ligne 2
(Actuel
), le groupe 2A correspond aux
branches Aéroport CDG et Mitry-Claye et le groupe 2B correspond aux
branches Robinson, St Rémy les Chevreuse, et à une troisième branche
desservant Orly via une partie de l'actuelle tronçon Choisy le Roi -
Massy du
— une branche qui n'a jamais été réalisée ; la desserte
étant actuellement assurée par
— ; pour la ligne 3 (Actuel
), le groupe 3A correspond aux branches de Versailles RG et St Quentin
en Yvelines, le groupe 3B correspond aux branches Dourdan, Etampes, et
Massy (Cette dernière devait,
selon le plan de 1975, être limitée à Rungis
La Fraternelle); pour la
ligne 4 (actuel
), le groupe 4A correspond à l'actuelle branche
Creil (Limitée à l'époque à Orry la Ville) à laquelle se seraient
ajoutées deux branches supplémentaires en direction de Pontoise et de
Valmondois, et le groupe 4B correspond à la partie sud de la ligne,
sans la branche en direction de Malesherbes (dont la réalisation
n'était pas encore prévue à l'époque). Côté signalétique, ce sont les
mêmes pictogrammes ronds que ceux
utilisés de 1977 à 1999 (Pictogrammes utilisant la typographie
"Helvetiva Boton" conçue spécialement pour le RER dans les années 70,
et qui ont, depuis, été remplacés par les actuels pictogrammes
utilisant la typographie "Grand Paris Bold" de la RATP), et le plan schématique
du RER qui doit être affiché dans les gares est quasiment identique à
celui qui sera finalement utilisé. En raison du risque de confusion
avec les pictogrammes des lignes de métro, ce projet de nomenclature
est rapidement abandonné
par la RATP, et en 1977, les lignes de RER sont définitivement
désignées par des lettres, et chaque branche est désignée par un numéro
(Par exemple, pour le
: A1 = branche Poissy, A3 = branche Cergy,
etc...); la nomenclature par groupe étant abandonnée au profit d'une
numérotation individuelle de chaque branche, mais en gardant le
principe d'une numérotation paire dans un sens et impaire dans l'autre
sens ; l'ordre de numérotation étant l'ordre chronologique de mise en
service des branches. La SNCF, lorsqu'elle a introduit pour la première fois, en 2001, une nomenclature alphabétique des lignes Transilien, a également introduit une numérotation des branches des lignes ayant pour origine/terminus les gares parisiennes, qui a été très vite abandonnée. La numérotation des branches des lignes de RER a quant à elle progressivement disparu de la cartographie et de la signalétique au cours des années 2010, et elle n'a jamais été utilisée par Île de France Mobilités dans sa cartographie standardisée. Les pictogrammes
ronds ont, eux, été conservés et utilisés jusqu'à la mise en place de la charte signalétique d'Île de France Mobilités, en 2020, qui utilise des pictogrammes carrés. (Et cette
idée a, depuis, été reprise par d'autres réseaux de transports en
commun en France comme à l'étranger).
[1]
A l’origine, la ligne, qui appartenait à la SNCF, avait son terminus à
l’emplacement de l’opéra Bastille. Elle desservait deux gares (ReuillyPetite
ceinture et Saint-Mandé Bel Air) avant de rejoindre le tracé actuel du
. Le tronçon Bastille-Saint Mandé a été désaffecté à l’ouverture du
RER, et il n’en subsiste plus aujourd’hui qu’un viaduc entre Bastille et la
pelouse de Reuilly (et qui sert de promenade pietonne et cyclable). L'ancienne gare de Bastille, désaffectée après l'intégration au
de la ligne de Vincennes, a été démolie dans les années 80 pour laisser place à l'actuel opéra Bastille.
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